Luc, mon amour.
par lolmaquerelle
Salut ! j’espère que tu vas bien et que t’as pris une coupeule de bonnes puffs de ton Doux en fin de semaine pour être ben buzzée de lui jusqu’en fin de semaine prochaine. L’amour à distance je pense que si je l’avais vécu, ça ferait parti des trucs que je parlerais toujours un peu lentement à quelqu’un qui veut bien m’entendre. Je pense que j’aurais une opinion tranchée à ce sujet du genre de : «invivable, je te le dis, invivable» Moi quand j’avais 16 ans je voulais toujours aller chez mon petit chum, mais mes parents voulaient pas toujours alors des fois je me disais : Si j’avais droit à trois chances pour me téléporter n’importe où n’importe quand dans toute ma vie, je suis vraiment sûre qu’en ce moment j’en prendrais une. Trois fois c’est pas tant que ça là, fak des fois je me disais : ah non je la prendrais en fin de semaine prochaine que ses parents seront pas là… hihihi tu la pognes-tu? (Je me doute que oui parce que l’autre fois je t’ai dit que j’aimerais ça le recroiser dans le rue pis qu’il me passe le doigt.)
En fin de semaine, c’était cool en maudit, on a bien ri. Premièrement de CINTIA*(NOM FICTIF) qui est entrain de tomber en amour, mais pas vrm parce qu’elle se garde une petite gène et que c’est un peu impossible avec cette petite gène-là de vraiment faire le truc au complet genre la grosse affaire (rêves éveillés, présentation aux amis, excuse de défauts en public, etc). C’est possible, mais le sentiment est plus sneaky, il s’immisce malgré nous. Come on, sneaky love, just last the yearr….. 😉
Une affaire qui est belle, c’est qu’à un moment donné, quand elle nous parlait de Pierre-Luc, j’ai entendu toutes les petites voix intérieures des filles faire des harmonies, c’était touchant, ça faisait un peu comédie musicale sanglante. Nos voix intérieures sont trash(es) quand vient le temps de s’entendre sur la torture qu’on infligera mentalement à son Pierre-Luc* (NON PAS FICTIF JE VEUX QU’IL SACHE QU’ON SAIT SON NOM + PRESQUE OÙ IL HABITE ET QU’ON L’A À L’OEIL) si côliss il la traite comme UNE parmi LES pis pas comme LA. Estikk, mais c’était bon sérieux. La voix intérieure soprano d’Edwige*(NON PAS FICTIF SAUF LORSQU’IL EST UTILISÉ POUR DÉNOMMER UNE CERTAINE CHOUETTE FICTIVE) est fuckine cuty, elle a mis un trémolo dans ma voix intérieure à moi. T’sais des fois entre nous on s’appelle ma blonde, mais c’est pas pareil que quand quelqu’un le dit en le pensant, pis les deux on le sait, mais on s’appelle quand même ma blonde. C’est comme se faire dire que t’es bien habillée par ta mère au lieu d’un designer, c’est le fun pareil, mais différemment. En tout cas il l’a textée : Viens, je voudrais te présenter mes amis! Hey on a capoté toute la gang et on lui a dit d’y aller. Elle a dit «ah mais je peux pas vraiment», on a dit «tu te trouves des défaites», elle a dit, «non j’aime mieux rester avec vous», j’ai dit «come on, on a pour 2-3 ans de vidéos de souvenirs d’accumulés, start-toi donc une petite banque de données avec ton Pierre-Luc» (Oui, toi, Pierre-Luc!). Bon c’est sûr que moi je pense toujours que Luc à l’envers ben ça fait un mot quand même risible, mais t’sais peut-être que le nom de Luc il se le passe de père en fils et il faut pas rire des traditions il en reste plus beaucoup dans notre société occidentale moderne.
Finalement elle est allée et ils ont décidé de faire du Luc juste les deux ensemble dorénavant. Genre personne d’autre, parce que leur Luc est rendu exclusif à l’autre. Je suis vraiment emballée par le projet, mais j’ai envie de mettre son nom sur des murs un peu partout sur son chemin, juste pour qu’il sache que quelqu’un sait son nom, mettons écrire : Pierre-Luc, des amis c’est important, on ne les présente pas à n’importe qui.
Hey moi je me souviens là quand CINTIA venait écouter des films chez nous jusqu’à tard quand Benji est parti avec le toaster, elle disait : «Ok, si tu veux, on écoute un autre film.» Et là je disais : «Ben non, tu t’endors, ça paraît» et qu’elle répondait : «Ça me fait plaisir.» Moi là… j’abusais de sa gentillesse ok des fois j’en commençais un autre jusqu’à temps qu’elle dorme ok, mais l’affaire c’est qu’après ça elle avait fait la commotion cérébrale et j’étais allée chez elle avec des collations sucrées-salées parce que je sais qu’elle aime le mix. Ta pognes-tu, Pierre-Luc. Prends-en soin mon sale. Cette fille-là elle aime le sucré-salé, pas le goût amer dans yeule d’un gars qui choke parce que tout d’un coup y’a le goût d’aller dire comment y s’appelle à d’autres filles random vraiment pas aussi coules.
Je te réécris plus tard, faut que j’aille dehors y fait beau je me sens mal (c’est vrai que je me sens mal, tu le sais j’ai l’anxiété facile devant le soleil).
Photo : Christian Quezada