Cette saison dans mon visage.

par lolmaquerelle

C’est juste difficile de se convaincre que tout ça a un sens que tout ça va finir par en faire que tout ça va passer. C’est pas infaisable, ça prend juste ben gros de mes boni-bonheur accumulés pendant mes rides de vélo de l’été passé. L’été ça va ben quand je suis sur mon vélo les côtes se descendent tuseules ou ben quand je les monte je pense surtout à l’eau que je vais boire après qui va descendre dans mon bid pis qui va rapidement me faire un bien fou. J’ai chaud, je bois de l’eau, je suis full contente that’s it. L’été souvent c’est de même ça commence pis de même ça finit les petits bobos. C’est juste à ce temps-ci de l’année on se trouve un peu plus laid han mais laid jusqu’en dessous de la peau, rien à voir avec des affaires de coiffures qui pognent pas. On devient gercé jusque din yeux, ils s’ouvrent moins on dirait ou en tout cas moins grand c’est sûr. Plus plissés, moins prêts, à ce temps-ci de l’année, je me frotte les yeux deux fois sur trois que je fais un move sur mon corps et le troisième move que je fais sur mon corps c’est de me gratter le fond de la tête, tout est aride, tout est fatiguant, tu te mets du vernis, mais on dirait juste que tu t’embaumes genre?

Des fois j’aimerais ça croire en quelque chose, une petite chose qui me serait à moi juste à moi bien à moi et que je serais pas capable de déconstruire, même en voulant ben fort m’auto-détruire, d’aucune manière je pourrais crisser des coups de science dedans ma croyance ou bedon je serais capable de dire c’est fou han mais je m’en fous, c’est ma croyance est toute à moi pis esti qu’est belle pis que je l’aime au complette pis pendant quatre saisons c’te belle croyance, ce petit truc juste pour moi dans quoi je croirais au complette, ce serait à moi de moi, pour toujours ou un bon boutte là le temps qu’elle évolue pour se transformer en quelque chose de merveilleux qui me ferait évoluer moi avec dans le meilleur des mondes ce monde-là où je croirais fort fort pis ça m’aiderait à avoir la peau moins sèche. Ça s’appellerait touch’zy pas et ça porterait l’étiquette no-compromis-possible, ce serait ma croyance à moi toute seule, inébranlable, fuck you va essayer d’ébranler d’autchose ailleurs, p’tit branleur.

C’est ça c’est juste compliqué en ce moment de se dire que c’te bon temps-là où il suffit de de boire de l’eau pour s’hydrater l’âme va revenir, c’est tough se convaincre qu’on va finir par se trouver moins lourd à trainer, mais bon. On continue, on se gratte les yeux on se frotte la tête changez de country vous vous êtes trompés.

En attendant de me trouver de quoi sur quoi me fier pendant un bout pis de l’emmener avec moi au parc se faire un tan cet été, je me suis acheté de la crème anti-stress-apaisante à quinze piasses Aveeno pour mes gerçures d’hiver.

À date c’pas vargeu sul stress level, mais sourire me fait moins mal aux joues. DÉJÀ ÇA. Je pense que c’est un bon pas dans un investissement qui me sera bénéfique à long terme. Dans le fond je joue ‘à bourse.

T'ahire or not t'ahire

Esti que ça va ben mes affaires.