10 toasts prêts à porter pour chaque jour de l’année!

par lolmaquerelle

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Aux rides de bike à deux heures du matin, quand on a l’impression que la rue nous appartient.

À cette ami.e-là de notre nouveau chum, qui s’intéresse pour vrai à nous pis qui fait en sortes qu’on se sent moins mal d’attendre notre bec comme un.e épais.se toute la soirée.

À nos tantes, qui signent leurs messages textes. Ben en fait leurs messages en général. Tous leurs messages. À nos tantes qui nous aiment donc ben sans qu’on ait à faire quoi que ce soit. C’est hot. Signez vos messages tant que vous voulez pis aimez-nous encore please.

À ces enfants qui poussent autour de nous pis que qu’on aime sans raison. Ou ben juste parce qu’on s’est saoulé de façon hebdomadaire avec leurs parents de 2011 à 2015.

À notre linge de l’été passé, qui nous fait encore après tout un hiver à foxer notre cours de yoga-toning-fitness-power.

Aux shows qu’on va voir sans vraiment d’envie pis qui finissent par nous transfigurer malgré nous avec leurs prouesses poétiques fucked up nice.

Aux shows qu’on va voir pis qui nous donnent le goût de créer plus plus toujours plus pis qui nous gonflent la poitrine d’honneur d’avoir tout en mains pour finalement faire cet hostie de show-là qu’on remet toujours à plus tard.

À nos pères, qui pleurent en nous disant bye à l’aéroport.

À nos pères, qui pleurent en venant nous chercher à l’aéroport.

Aux trois bonnes photos de notre Kodak jetable, qui sont sorties comme on pensait.

À nos mères à qui on pense avouer nos démons pis qui nous répondent juste : «Voyons donc que tu penses que je savais pas déjà ça.»

Au fait qu’on en meurt pas. Même si des fois on aimerait mieux en mourir.

À toutes ces fois-là où je pensais avoir gâché ma vie, mais que finalement non.

À ce moment-là où on crisse la clé dans la porte à notre job, à la fin de notre chiffre pis que le lendemain on est en congé. Fuck yes, fuck toute ça se peut que je revienne pas dans le fond rien me retient à cette hostie de job de marde là, je pourrais, si je voulais, juste jamais revenir. Joke on se revoit après demain la gang.

Aux bébés qui s’endorment sur nous autres, pis au petit feeling qu’on a d’avoir accompli quelque chose de grandiose làlà direct avec ce petit motton mou, collé sua bédaine. Pis qu’on pense que c’est ça, être parent pis qu’on serait bon sûrement.

Au fait qu’on change. Merci.

Au fait qu’on est sûr qu’on change. LOL.

À tous ceux qu’on accuse de faire des affaires «en attendant ». Si faire des affaires « en attendant », c’est accumuler les part-time job pour créer des trucs auxquels tu crois plus que ta propre existence,  fine.

…Merci la vie!

 

Crédit photos : https://pixabay.com/fr/fl%C3%BBtes-champagnes-coupes-%C3%A0-champagne-309944/